La ministre de l'Economie espère que l' «emprunt national» annoncé par Nicolas Sarkozy lundi à Versailles lors du Congrès sera souscrit à la fois auprès des Français et sur les marchés financiers
J'espère qu'on aura un emprunt mixte avec une partie souscription par les Français qui y croient et (une partie) sur le marché, si c'est nécessaire, pour bien équilibrer les choses.» En marge d'un point presse sur l'ouverture des soldes, la ministre de l'Economie a exprimé sa pensée sur l'emprunt évoqué par Nicolas Sarkozy lundi lors du Congrès devant les parlementaires à Versailles.
«On fait partie des meilleurs emprunteurs, nous sommes très vigilants et on ne gère pas la dette de facon inconsidérée», a-t-elle assuré, rappelant que le volume de l'emprunt et les conditions de souscription seraient décidés après définition des priorités nationales.
Le Président a appelé lundi à une concertation de trois mois, de juillet à septembre, pour définir ces priorités. «A ce stade, les modalités et le montant [de l'emprunt] ne sont pas connus. Ils ne pourront l'être qu'à l'issue des trois mois. Il faudra voir à ce stade ce qu'on veut financer et en fonction de cela quel est le financement le plus adapté», a-t-on commenté à Bercy.
S'il était lancé sur les marchés financiers, l'emprunt pourrait s'apparenter aux obligations régulièrement émises par le Trésor. Leur rémunération varie en fonction de leur durée (2,10% sur 2 ans, 2,90% sur 5 ans, environ 4,45% à 4,50% sur 30 ans).
Un emprunt auprès du public pourrait s'avérer plus coûteux pour l'Etat, s'il veut inciter les Français à souscrire avec un taux plus attractif que d'autres produits d'épargne.
(Source AFP)
«On fait partie des meilleurs emprunteurs, nous sommes très vigilants et on ne gère pas la dette de facon inconsidérée», a-t-elle assuré, rappelant que le volume de l'emprunt et les conditions de souscription seraient décidés après définition des priorités nationales.
Le Président a appelé lundi à une concertation de trois mois, de juillet à septembre, pour définir ces priorités. «A ce stade, les modalités et le montant [de l'emprunt] ne sont pas connus. Ils ne pourront l'être qu'à l'issue des trois mois. Il faudra voir à ce stade ce qu'on veut financer et en fonction de cela quel est le financement le plus adapté», a-t-on commenté à Bercy.
S'il était lancé sur les marchés financiers, l'emprunt pourrait s'apparenter aux obligations régulièrement émises par le Trésor. Leur rémunération varie en fonction de leur durée (2,10% sur 2 ans, 2,90% sur 5 ans, environ 4,45% à 4,50% sur 30 ans).
Un emprunt auprès du public pourrait s'avérer plus coûteux pour l'Etat, s'il veut inciter les Français à souscrire avec un taux plus attractif que d'autres produits d'épargne.
(Source AFP)
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